Portraits

Portrait de Cyril Brivet-Naudot


Passionné très tôt par l’horlogerie, comme mon grand-père et mon arrière-grand-père, je suis parti faire mes études au lycée Edgar Faure de Morteau (Doubs) pour y suivre ma formation d’horloger. Au cours des six années de formation, ma passion n’a fait que grandir au contact d’un monde qui me fascine sous toutes ses facettes : historique (plus de sept siècles d’existence), mécanique, artistique et scientifique. Ces études aboutirent sur un Diplôme des Métiers d’Arts (DMA) et la réalisation d’une “œuvre”, vestige des anciens chefs d’œuvre de l’époque corporative, consistant en un affichage rétrograde de plusieurs indications et d’un habillage sur un mouvement de pendulette d’officier.

Pendulette à affichage tri-rétrograde (heure, minute, semainier)
Pendulette à affichage tri-rétrograde

Après ce séjour dans la fraîcheur du Haut-Doubs, j’ai poursuivi ma formation à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), pour arriver à déchiffrer les hiéroglyphes que je lisais dans les vieux traités d’horlogerie, et nécessaires à la conception d’une montre. Après deux années à Lausanne je profitai de l’opportunité de continuer ma troisième année en Erasmus à Bruxelles.

Après une petite pause horlogère passée entre le Laos et le Népal, j’eus la chance de pouvoir rejoindre Luc Monnet, fraîchement Meilleur Ouvrier de France en Horlogerie, dans son atelier lozérien où j’ai continué à apprendre durant trois belles années avant de quitter l’atelier pour un nouveau départ en Bretagne (Quimper). Je réalise désormais des montres basées sur le calibre OpenSource et l’échappement partagé, et continue avec plaisir la restauration de pièces anciennes.

Vous pouvez désormais me retrouver sur mon site : www.brivet-naudot.com

2 Comments

  • Monsieur ,je suis fier de voir vu mon age qu’il y a encore des jeunes qui apprécie le domaine de l’horlogerie .Personnellement j’aurais voulu faire comme vous, mais les moyens ne suivait pas et j’ai du abandonner hélas Mais j’ai mis tout mon amour dans ce métier durant plus de 40 ans Excusez moi si je me dévoile mais c’est plus fort que moi Amicalement mon adresse mail :

  • Je suis rassuré sur le devenir des artisans horlogers en regardant ton parcours depuis l’école de Morteau où je t’ai rencontré au cours d’une intervention sur l’histoire des productions et de l’entreprise L’Epée
    Sois fier de ton chemin parcouru et persévères dans celui à venir Monsieur l’Epée me disait que les horlogers étaient les aristocrates dans le monde des artisans

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.